vendredi 30 avril 2010

@ JM Barroso, compare l’Union Européenne à un empire

 

Le président de la Commission Européenne, José Manuel Barroso, compare l’Union Européenne à un empire

Dans une réunion du Parlement Européen du 10 juillet 2007, le président de la Commission Européenne, José Manuel Barroso, a été interrogé par un parlementaire européen hollandais quant à ce que l’Union Européenne deviendra, au cas où la nouvelle constitution sera adoptée, le Traité de Lisbone. La réponse que Barroso a donné, révèle le fait que l’UE est une expérience, une phase pilot dans la création de l’État unique global. Barroso a comparé l’Union Européenne à un empire.

Le parlementaire européen hollandais: Europa ne deviendra pas un genre de super État ? Car ce n’est pas une organisation internationale, un terrain pour les diplomates… Qu’est-ce que l’UE deviendra une fois le traité entré en vigueur?

Barroso: (riant supérieur) C’est un sujet adéquat aux débats du milieu académique, pour les congrès de sciences politiques....

Le parlementaire européen: Oui, mais également pour les gens communs! N’en pensez pas?

Barroso: Oui. Les gens communs devront finalement comprendre que l’Union Européenne n’est pas un super État, comme vous le disiez. Nous ne sommes pas les États-Unis de l’Europe, comme nous avons les États-Unis de l’Amérique. En même temps, nous ne sommes non plus une organisation internationale, comme NATO ou OSCE. [n.n. La comparaison avec les USA ne répond pas à la question du parlementaire européen. Aujourd’hui sur le continent nord américain, le modèle de l’expérience de l’UE est répliqué par le traité de constitution de l’Union Nord Américaine.]

Nous sommes une structure à part, unique. Dans l’histoire de l’humanité il n’a plus jamais existé une organisation pareille, mieux dit une création institutionnelle semblable. Nous avons des pays libres qui sont unis et qui ont décidé de travailler ensemble à un certain niveau d’intégration. C’est ce que nous sommes. En fait, je ne comprends à quoi sert-il de se poser tout le temps tant de questions existentielles au bord de ce sujet. C’est ainsi que les choses se présentent, et moi personnellement, je me sens très à l’aise avec cet état de fait.

Il est évident qu’à présent la dimension nationale ne suffit pas. Si tu veux lutter avec les échanges climatiques pour offrir aux gens de la sécurité, ce n’est pas possible de le faire seul, au niveau national. [n.n. Barroso semble oublier que l’idée de l’Union Européenne est apparue à une époque où il n’était pas question d’échanges climatiques.]

Il faut plus que ça, nous avons besoin d’une dimension européenne. La dimension européenne est indispensable pour passer de local au global ! Plus nous avançons, plus cela devient nécessaire. Maintenant nous en sommes là. Et d’ailleurs ce n’est pas trop différent du point où on était avant. C’est pourquoi la raison de cette réforme a été justement l’adaptation aux nouvelles conditions, en gardant cependant la grandiose vision des parents fondateurs de la Communauté. Quelle était cette vision grandiose des parents fondateurs? Une démarche réalisée pas à pas pour créer de la solidarité, pour réunir les gens. Certains disent que nous avons un objectif politique indéfini, mais je ne crois pas que cela devrait nous rendre dépressifs. En fait nous sommes une expérience qui a du succès.

Sincèrement, si vous regarder l’histoire des institutions, une chose pareille n’a plus jamais existé avant. Parfois j’aime comparer l’UE à l’organisation des empires. Oui, des empires. Parce que nous avons la dimension d’un empire. Mais il existe aussi une grande différence : d’habitude les empires ont été créés de force, d’un centre qui imposait un dicté, qui imposait sa volonté aux autres. Et maintenant, nous avons ce que certains appelleraient le premier empire non-impériale. Nous avons par dimension 27 pays, qui ont librement décidé de travailler ensemble, de renoncer à la souveraineté, si vous voulez utiliser ce concept de souveraineté. Je crois que c’est une structure magnifique et nous devrons en être fiers. Du moins, ceux de la Commission Européenne, en sommes fiers.

Jusqu’à l’épreuve contraire, les officiels de la Commission européenne semblent être les seuls qui se réjouissent de ce projet, en imposant aux citoyens, qu’ils représentent, l’acceptation du Traité de Lisbone, exactement comme autrefois le centre de l’Empire imposait sa volonté et ses principes. Cela pendant que les citoyens de plusieurs pays, desquels Barroso dit qu’ils ont librement accepter d’entrer dans l’UE, aient rejeter l’Union, ses principes et sa constitution.

Mihai Vasilescu

jeudi 29 avril 2010

@ Le projet Européen se désintègre

 

L’HORRIBLE VERITE COMMENCE A VOIR LE JOUR SUR LES DIRIGEANTS EUROPEENS

C'est désormais le projet européen en entier qui risque de se désintégrer, avec des conséquences stratégiques et économiques qui sont très difficiles à prévoir.

Dans un discours prononcé ce matin, le président de l’Union européenne Hermann Van Rompuy (par ailleurs poète et versificateur en japonais et en latin) a mis en garde : si les dirigeants européens ne traitent pas correctement la crise actuelle et laissent la zone euro se fracturer, ils détruiront l'Union européenne elle-même.

« Nous sommes dans une crise de survie. Nous devons tous travailler ensemble pour faire survivre la zone euro, parce que si nous n’arrivons pas à faire survivre la zone euro, nous n’arriverons pas non plus à faire survivre l’Union européenne »a-t-il lancé.

Bien, bien. Quoi qu’il s’agisse d’un thème on ne peut plus familier aux lecteurs du Daily Telegraph, cela n’en fait pas moins un choc que d’entendre une telle confession, après toutes ces années, dans la bouche même du président de l’Europe.

Il admet que le pari d’avoir lancé une monnaie prématurée et dysfonctionnelle, ne disposant ni d’un Trésor centralisé, ni d’une fusion des dettes nationales, ni d'un gouvernement économique pour la soutenir, - et d’avoir, qui plus est, opéré ce lancement avant que les économies, les systèmes légaux, les pratiques de négociation salariales, la croissance de la productivité, et l’élasticité des économies aux taux d'intérêt, soient parvenus à un degré de convergence suffisant du nord au sud de l'Europe – eh bien ce pari est maintenant susceptible de provoquer un horrible retour de flammes.

Jacques Delors et ses compères fondateurs de l’union économique et monétaire (UEM) avaient pourtant été mis en garde par des économistes de la Commission, au début des années 90, que cette aventure insouciante ne pourrait pas fonctionner et qu’elle mènerait à une crise traumatique. Ils ont écarté les avertissements.

Ils avaient également été prévenus que les unions monétaires n’éliminent nullement les risques : elles ne font que les transformer de risques sur les devises en risques sur les défauts de paiement. C'est pour cette raison qu'il était de la plus haute importance de disposer, dès le début, d’un mécanisme en état de fonctionnement pour résoudre les défauts sur les dettes souveraines ou les coupes obligataires, avec des règles claires pour établir la tarification appropriée à ce type de risque.

Mais non, les maîtres de l’UE n’ont rien voulu entendre. Ils ont considéré qu’il ne pourrait y avoir aucun défaut de paiement, et aucune mesure préparatoire n'a été prise, ni même autorisée, pour traiter une situation pourtant parfaitement prévisible. À leurs yeux, la foi politique seule suffisait.

Les investisseurs qui auraient dû être mieux informés sont tombés directement de plain pied dans le piège, en achetant de la dette souveraine grecque, portugaise et irlandaise à seulement 25-35 points de base au-dessus des Bons du Trésor. Au plus haut du boom, les fonds achetaient des bons espagnols avec un écart d'à peine 4 points de base. Maintenant, nous voyons ce qu'il se produit quand on introduit un tel aléa dans le système, et que vous fermez en outre le thermostat d'alerte.

M. Delors avait raconté à ses collègues que n'importe quelle crise serait une « crise bénéfique », qu'elle permettrait à l’Union européenne de vaincre la résistance au fédéralisme fiscal et d’accumuler ainsi de nouveaux pouvoirs. Le but de l’union économique et monétaire était un but politique et non pas économique, et c'est pourquoi les objections des économistes pouvaient heureusement être passées par pertes et profits. Une fois que le monnaie unique existerait, les États membres de l’Union européenne abandonneraient leur souveraineté nationale pour lui permettre de fonctionner sur la durée. Elle conduirait ainsi inéluctablement au rêve de Jean Monnet d’un véritable État fédéral européen.

Faites donc entrer la crise !

Derrière ce pari, bien sûr, il était fait l’hypothèse que n'importe quelle crise pourrait être contenue à un coût supportable, une fois que les déséquilibres du système « une même taille qui ne convient à personne » typique de l’union monétaire européenne aurait déjà atteint des niveaux catastrophiques, et une fois que les bulles de crédit des pays du sud de l’Europe [baptisés le « Club Med »] et de l’Irlande se seraient effondrées. L’hypothèse était faite aussi que l'Allemagne, les Pays Bas, et la Finlande finiraient - sous l’avalanche des protestations – à se résoudre à payer la facture pour une « Transferunion ». [Union européenne fondée sur le transfert des richesses entre États membres].

Il se pourrait bien que nous soyons amenés à vérifier bientôt si ces deux hypothèses étaient correctes. Loin de lier tous ensemble les pays d’Europe, l'union monétaire mène à l'acrimonie et aux récriminations mutuelles. Nous avons assisté à une première éruption en début d’année, lorsque le vice Premier ministre grec a accusé les Allemands d’avoir volé l'or grec des chambres fortes de sa banque centrale et d’avoir tué 300.000 personnes sous l’Occupation nazie.

La Grèce est maintenant sous protectorat de l’Union européenne, ou plus pudiquement de  « Mémorandum » puisque c'est ainsi qu’on l’appelle. Ce qui a donné naissance à des attaques terroristes piqûres d’épingle contre quiconque est lié de près ou de loin aux pouvoirs européens. L'Irlande et le Portugal sont un peu plus loin en arrière sur cette route qui conduit à la servitude mais ils sont déjà confrontés à des politiques dictées directement depuis Bruxelles et ils seront bientôt placés à leur tour sous des protectorats formels, et ce dans tous les cas.

L'Espagne a plus ou moins été forcée de réduire les salaires de la fonction publique de 5% pour se conformer aux exigences de l’Union européenne faites en mai. Tous doivent se plier au programme européen d’austérité, sans pouvoir compter sur le soulagement compensateur d’une dévaluation ou d’une politique monétaire plus accommodante.

Si tout cela continue l'année prochaine, avec un chômage à un niveau record de dépression ou même continuant à grimper encore plus haut, il va commencer à devenir important de s’interroger sur qui a la « propriété » politique sur l’ensemble de ces politiques. Est-ce vraiment le fruit d’un consentement pleinement démocratique ? Ou bien ces souffrances sont-elles imposées par des chefs suprêmes étrangers dans un but purement idéologique ? Il ne faut pas beaucoup d'imagination pour prévoir les effets de tout cela sur l’entente en Europe.

Mon opinion personnelle est que l’Union européenne est devenue illégitime lorsqu’elle a refusé d'accepter le rejet de la Constitution européenne par les électeurs français et néerlandais en 2005. Il ne peut y avoir aucune justification pour faire revivre ce texte sous l’appellation de traité de Lisbonne et le faire adopter de force par une procédure parlementaire sans référendums, dans ce qui n’était au fond rien d’autre qu’un putsch autoritaire. (Oui, les parlements nationaux ont eux-mêmes été élus – il n’est pas utile de m’adresser des commentaires indignés pour le souligner -; mais quel fut le motif pour que les gouvernements français et néerlandais refusent à leurs propres peuples de revoter dans ce cas précis ? Les chefs élus peuvent aussi violer la démocratie. Il y avait une fois un caporal autrichien…. mais n’entrons pas là dedans).

L'Irlande était le seul pays obligé par sa Constitution à organiser un référendum. Quand cet électorat seul a également voté Non, l’Union européenne a de nouveau négligé le résultat et a intimidé l'Irlande pour qu’elle vote une deuxième fois afin d'obtenir le « bon vote ».

C'est le comportement d’une organisation proto-Fasciste. Ainsi, si l’Irlande maintenant - par une ironie de l’histoire et au nom de représailles méritées – enclenche la réaction en chaîne qui va détruire la zone euro et l'Union européenne, il sera difficile de résister à la tentation d’ouvrir une bouteille de whiskey de Connemara de bouteille et de savourer le moment. Mais il faudra résister à cette tentation. Car le cataclysme ne sera pas joli.

Ma pensée personnelle, pour tous ces vieux amis qui travaillent toujours pour les institutions de l’Union européenne, est de savoir ce qui va arriver à leurs euro-retraites si ce qu’annonce M. Van Rompuy est exact.

Ambrose EVANS PRITCHARD 

mercredi 28 avril 2010

@ Les maires condamnés à disparaître

 

Pourquoi les maires sont-ils condamnés à disparaître ?

Chaque année, la période du salon des maires et des collectivités locales est l'occasion d'un concert de louanges unanime pour les premiers magistrats des communes, leur courage, leur engagement, leur solitude face aux problèmes complexes rencontrés dans la gestion d'une ville, quelle que soit sa taille.

C'est en effet souvent la même phrase qui revient lorsque l'on parle du mandat du maire : "le plus beau des mandats, le plus proche des administrés". Je n'ai jamais entendu quelqu'un défendre le contraire. Depuis longtemps, le maire est l'élu le plus apprécié des Français.

Pourtant, les textes récemment adoptés sur la réforme territoriale d'une part et le développement de l'intercommunalité d'autre part vont porter gravement atteinte à notre fonction. Il est à craindre que notre disparition soit programmée.

Deux évolutions vont amener à ce résultat :

Le choix des Régions et des intercommunalités au détriment des communes et des départements.

La création du conseiller territorial est la première étape d'un grand nettoyage des mandats locaux. Rien n'est dit, bien sûr, mais tout paraît si clair ! La loi qui vient d'être adoptée n'a pas bien sûr choisi qui du conseiller régional ou du conseiller général devrait disparaître. Elle crée un autre élu, le conseiller territorial qui siègera et à la région et au département.

Comment croire une seconde que ce système va perdurer ? A partir de sa création en 2014, combien de temps faudra-t-il pour que le constat de l'inutilité de deux assemblées pour un même élu amène au regroupement en une seule entité ? On connait déjà l'assemblée qui survivra : la région, et celle qui disparaîtra : le département.

     Et c'est ce choix qui met en danger les maires car on sent bien percer derrière cela la suppression des strates territoriales intermédiaires. Aujourd'hui le dispositif est le suivant en partant du bas vers le haut : villes, intercommunalités, départements, régions. Création territoriale récente et en cours de développement, l'intercommunalité n'a, on l'a compris, pas vocation à disparaître dans les dix ans qui viennent.

Pourtant, les décisions prises récemment visent à maintenir deux assemblées territoriales. Les intercommunalités, composées des élus municipaux des villes qui les composent et les régions. On assiste à une augmentation de la taille des territoires et donc de la compétence géographique des élus. La proximité en prend au passage un sacré coup.

On peut à ce stade objecter que la loi n'indique nulle part la primauté des intercommunalités et des régions. Mais pour les maires, un mécanisme tout aussi pervers va porter un coup fatal à nos prérogatives et remettre en cause notre légitimité.

Le bouclage de la carte intercommunale et son bras armé, le coefficient d'intégration fiscal (CIF).

L'intercommunalité aspire de façon inéluctable les compétences municipales "régaliennes". pourquoi ? en inscrivant dans la loi sur la réforme territoriale la nécessité de terminer la carte intercommunale, le gouvernement légitime définitivement cette création issue de la loi Chevènement de 1999.

Cette évolution (qui paraît irréversible) est aujourd'hui très préoccupante car l'Etat a instauré une mesure qui encourage les intercommunalités à élargir le plus possible leurs champs de compétence et donc à réduire de façon symétrique celui des maires.

Cette mesure a un nom : c'est le coefficient d'intégration fiscale (CIF). Le CIF permet à une intercommunalité de recevoir des aides de l'Etat toujours plus élevées dès lors que les transferts de compétences sont importants. D'où la course aux transferts à laquelle on assiste dans la plupart des communautés de communes ou d'agglomération. Ce phénomène est moins accentué chez celles qui sont riches, mais il est devenu la règle chez les autres. Normal : plus de transferts = plus d'argent en dotation.

Quels sont ces transferts ? Aux divers équipements municipaux, on peut ajouter l'assainissement, les politiques en faveur de la culture, du sport et, transfert suprême, la voierie, l'éclairage et tout ce qu'on a coutume d'appeler l'espace public. Du maire d'un village de 300 habitants à celui d'une ville de 100 000 habitants, nous savons tous que les questions de voierie constituent plus de 80 % des problèmes de vie quotidienne de nos administrés. Le trou dans la chaussée, l'éclairage défectueux, le trottoir qui s'effondre, le bon entretien des espaces verts, sont autant de sujets pour lesquels nous sommes chaque jour sollicités.

Que restera-t-il aux maires lorsque toutes ces compétences auront été transférées aux intercommunalités ? Lorsque l'on répondra à nos administrés "c'est pas moi, c'est l'agglo". On peut objecter que la légitimité du premier magistrat est elle aussi transférée à l'assemblée intercommunale. Oui, si celle-ci fonctionne sur un mode consensuel. Non, si elle s'organise comme les autres assemblées, avec une majorité et une minorité : avec des élus qui prennent les décisions et d'autres qui les subissent. Reconnaissons que ce serait bien la première fois qu'une assemblée politique fonctionnerait sur le mode consensuel dans notre pays.

Que restera t-il aux maires lorsque toutes ces fonctions "régaliennes" auront été transférées ? La délivrance des actes administratifs, la célébration des mariages, et une irresponsabilité de fait que nos concitoyens ne sont pas prêt de comprendre et d'accepter à l'heure où le besoin de proximité n'a jamais été aussi fort. Faut-il pour autant remettre en cause l'intercommunalité ? Non, car elle dispose de vertus évidentes sur des sujets comme l'aménagement, les transports, les programmes de l'habitat, pour en citer quelques uns.

La vie quotidienne et tous les sujets qui en découlent doivent rester aux villes et aux maires. C'est aujourd'hui que cette question doit être posée et tranchée, avant qu'il ne soit trop tard. Avant que l'on ait tué les maires de France. Si c'est ce choix délibéré qui a été fait, il faut qu'on le dise clairement, au lieu de tourner autour du pot. Car il n'est pas éloigné le jour où le salon des maires sera rebaptisé salon des intercommunalités de France. Alors oui, il faudra une nouvelle révolution dans notre pays.

Jean-François Vigier, maire de Bures-sur-Yvette (Modem)

dimanche 25 avril 2010

@ Publicité remplacée par la propagande de l’UE

 

France. La publicité TV remplacée par la propagande de l’UE

Dans le Parlement français est débattue en régime d’urgence une nouvelle loi de l’audiovisuel. Le parti majoritaire, l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP, dirigé par Nicolas Sarkozy jusqu’en 2007) fait des pressions pour ce que bon nombre cataloguent comme la berlusconisation de la télévision publique.

La presse française a amplement débattu au bord de l’union des 49 chaînes publiques sous une seule coupole, France Télévisions. Elle a aussi attiré l’attention sur le fait que la suppression totale de la publicité diffusée après 20h sur les chaînes publiques diminuera leurs possibilités de se financer, à la faveur des télévisions privées. En occupant des pages entières avec ces débats, les journalistes ont détourné l’attention du public d’un aspect encore plus grave. Les gens de Sarkozy sollicitent que l’espace d’émission resté libre par la suppression de la publicité commerciale soit remplacé par des messages de propagande. Et celle-ci deviendra une obligation, établie par la loi.

Les chaînes libérées par la diminution des messages publicitaires seront dédiées à la diffusion des spots ayant pour thèmes: l’éducation sanitaire et sociale, le développement durable, l’instruction civique et des citoyens et l’Union Européenne, est-il précisé dans l’amendement avancé au Parlement.

Les français perçoivent cette mesure comme une grave immixtion du politique, qui dicte à la télévision publique quoi et quand diffuser. Plusieurs gens de télévision et des journalistes se sont mobilisés pour protester: C’est le devoir de chacun d’empêcher la disparition du service public audiovisuel français. Il s’agit d’une télévision publique, non pas d’une télévision d’État. Une télévision d’État est une agence de communication gouvernementale, une télévision publique doit être au service du public. Un ex ministre français, François Baroin, a qualifié cette proposition comme une erreur politique. Il m’est difficile de comprendre comme un fait pareil peut être présenté comme du progrès, alors qu’il représente un recul d’au moins 25 ans. C’est une régression de la liberté.

Mihai Vasilescu


mardi 13 avril 2010

@ U.E réintroduit la peine de mort

 

Le traité de Lisbonne réintroduit la peine de mort

Dans tous les pays européens, la peine de mort est à présent abolie. Le traité de Lisbonne, la nouvelle Constitution européenne, que les technocrates maçons du sommet de l’UE essayent d’imposer à tout prix, malgré le fait que les citoyens de l’Europe le rejettent, réintroduit la punition capitale.

Un groupe de journalistes allemand et autrichiens a eu la surprise de découvrir cette prescription sous la forme d’une note, qui renvoyait à son tour à une autre note. Le professeur Albrecht Schachtschneider, l’un des quatre journalistes qui ont réalisé des analyses sur le Traité de Maastricht et des différentes formes de la Constitution européenne, a expliqué comment la ratification du Traité de Lisbonne entraîne l’acceptation de la Charte de l’Union Européenne. Celle-ci stipule que la peine de mort est abolie, mais renvoie à une note du bas de la page où il est écrit en petites lettres: à l’exception de la situation de guerre, de désordre social et d’insurrection.

Cette manière d’introduire dans la Constitution une prescription d’une telle importance et d’une telle gravité représente un non respect de tous les principes juridiques, montre Albrecht Schachtschneider. En plus, les infractions qui peuvent être punies par la punition suprême ne sont pas définies. Qui établit que le désordre social a atteint un tel degré qu’on puisse abroger la loi qui interdit la punition par peine capitale et qui applique cette note de bas de page ? Quel genre de tribunaux vont l’accorder ? Des tribunaux spéciaux réunis pour des états d’urgence ? De quel point une manifestation de masse commence à être considéré comme une insurrection, passible de la peine de mort ? se demande le journaliste allemand.

Même la formulation situation de guerre devient suspecte dans le contexte du Traité de Lisbonne. En conformité avec celui-ci, par la clause de solidarité, chaque nation européenne est obligée de participer aux actions militaires lorsqu’il faut lutter contre des actes de terrorisme. La notion d’actes de terrorisme est vaguement définie, tel qu’on peut lui attribuer de différentes significations, selon le contexte.

En plus, il existe aussi d’autres prescriptions abusives dans le Traité de Lisbonne, qui expliquent pourquoi ses auteurs font en sorte que sa ratification se passe en secret, en évitant l’organisation de référendums. En Allemagne, attire l’attention le politicien indépendant Helga Zepp-LaRouche, le texte de ce traité n’a même pas été traduit et publié, il n’a pas été soumis à des débats publics pour que les citoyens allemands apprennent ce qu’on leur prépare. En tout cas, la façon dont celui-ci est rédigé, plein d’expressions juridiques lourdes et de renvois aux numéros de loi qui renvoient à d’autres numéros de loi décourage même le plus persévérant et le mieux préparé des juristes de l’étudier jusqu’au bout. Pourtant Albrecht Schachtschneider et le professeur Hans Klecatsky, l’un des spécialistes qui ont contribué à l’actualisation de la Constitution de l’Autriche, ont eu la patience de l’étudier en anglais. Leur effort a été récompensé par le fait qu’ils ont découvert de nombreuses prescriptions abusives dans le texte du Traité de Lisbonne, mais disent-ils, seulement une grande chance a fait en sorte qu’ils découvrent la note concernant la réintroduction de la peine capitale dans l’amas des articles de cette Constitution.

Mihai Vasilescu

@ Méthode pour pomper notre l’argent

 

Une méthode inédite de pomper de l’argent dans le budget pendant la crise

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Après avoir infusé quelques centaines de milliards d’euro d’argent publique pour sauver les institutions financières affectées par la crise, les autorités françaises ont découvert une méthode inédite de recouvrir les trous crées dans le budget. Il n’est nullement parlé de réduction des gaspillages pour le Parlement ou de la Présidence, ainsi était l’attente. Au contraire, les gaspillages ont augmenté.
En prenant en considération qu’en France il existe un nombre très grand de détenteurs d’ordinateurs personnels et de téléphones mobiles, ils ont crée un nouvel impôt. Il est inclus dans la taxe radio obligatoire.
Le parlement français a immédiatement voté cette proposition et elle a été mise en vigueur en un claquement de doigts, à partir de en janvier 2009.

George Preda

lundi 12 avril 2010

@ U.E organise Web 3.0

 

L'Union Européenne a décidé d'ouvrir la voie à la mise en œuvre d'un système de surveillance sans précédent : Web 3.0

La téléphonie mobile, l’Internet à Haut Débit et sans fil (wireless), la télévision numérique, les services de paiements en ligne, e-banking et e-business. Mais tous cela ne sont que des étapes préliminaires qui ont été infiltrées dans nos vies presque sans que nous nous rendions compte, pour mettre en œuvre un système centralisé de surveillance - Web 3.0. Dans le monde futur, on veut que tous les objets soient équipés de la technologie RFID pour avoir un correspondant virtuel sur Internet. Dans la vision malade des constructeurs de la société future, les êtres humains devront avoir eux aussi une identité virtuelle, par l’implantation de micro-puces. Web 3.0 va permettre de localiser, de surveiller et de contrôler tous les mouvementsweb 3.0 de ces objets. Ce qui hier paraissait être dans le domaine de la SF, aujourd’hui commence à prendre forme et à être inclus dans les plans concrets des actions des gouvernants de l' U.E.

Au mois d’octobre 2008, la Commission Européenne à organiser à Nice une conférence ayant comme thème le nouveau réseau virtuel, surnommé aussi l’Internet des choses (internet of things, IOT) ou web 3.0. Eric Besson, secrétaire d’état pour le développement de l’économie numérique, a tenu un discours en ouverture de cette conférence, sous le titre : construisons ensemble l’Internet de l’avenir : Aux cours des dix dernières années, Internet est devenu une infrastructure stratégique, jouant un rôle économique et social majeur. Au niveau mondial, plus de 1,5 milliard de personnes utilisent l'Internet et encore un milliard vont rejoindre au cours des cinq prochaines années. Ces nouveaux utilisateurs vont découvrir cependant un réseau très différent, avec de nouvelles utilités. Internet est un point de carrefour pour l’évolution. Les communications mobiles et les dispositifs RFID, à côté d’autres technologies clés vont permettre bientôt le lancement d’un Internet des choses avec de multiple applications dans la vie de tous les jours. L’Internet du futur va être impliqué dans de divers domaines tels que la santé, l’éducation, le travail, le transport et la gestion de l’énergie. C’est le moment de réunir tous les bénéficiaires du réseau : les hommes d’affaires, les politiciens, les acteurs de décision du milieu académique et non gouvernemental pour promouvoir le développement de l’Internet futur en Europe.

Viviane Reding, la commissaire européen pour une société informationnelle a annoncé à cette occasion que : dans la période suivante, l’Union Européenne va prendre toutes les mesures nécessaires pour préparer les pays membres en vue de réaliser la plus grande révolution que l’Internet a connue jusqu'à maintenant : l'émergence d’Internet des choses. L’Internet du futur va changer radicalement notre société. U.E. va être pionnier dans ce domaine.

Parmi ces mesures, on dénombre : l'élargissement de la couverture des communications sans fil (wireless) sur tout le territoire de l’Union Européenne, une large utilisation des dispositifs RFID pour des produits, l’implantation des réseaux par fibre optique et le remplacement des anciens pour assurer une large bande, l’augmentation de la sécurisation des communications, le passage totale des pays membres de l’U.E. de la télévision analogique à celle numérique d'ici à 2012.

Le gouvernement globale de l’Internet est considéré comme étant cruciale à Bruxelles. Le commissaire Ridding a annoncé aussi, pour le début de l’année 2009, la publication d’un guide des réseaux d’Accès de Nouvelle Génération, l’infrastructure pour Web 3.0.

George Preda