vendredi 10 décembre 2010

@ Masquée le gouvernement mondial

 

La gouvernance mondiale, une forme masquée de parler sur le gouvernement mondial

Un article apparu dans le Financial Times montre que le modèle de l’Union Européenne – l’argent, la Cour Suprême et un Parlement Unique – devrait être adopté dans le monde entier, comme solution pour résoudre les problèmes actuelles : la crise économique, le réchauffement climatique et la guerre contre le terrorisme.

Financial Times apprécie que le nouveau président américain Barack Obama serait plus ouvert que les organismes supranationaux de son prédécesseur. La publication apporte comme argument une affirmation faite par Obama dans son livre « Audacity of Hope » (L’audace de l’espoir) : « Lorsque la seule superpuissance au monde est limitée de son pouvoir et d’habilité de bonne voie, en obéissant à certains standards de comportement établi au niveau international, elle transmet un message claire qu’il existe des règles à suivre » écrit-il.

Un récent rapport de Managing Global Insecurity (MGI), une organisation dont fait parti John Podesta, celui qui conduit l’équipe de transition d’Obama, demande la création d’un ensemble de lois internationales pour réglementer le changement climatique, la nomination d’un haut-commissaire de l’ONU pour s’occuper du problème du terrorisme et pour instaurer une armée pour le maintien de la paix de 50 000 soldats, se trouvant sous le contrôle direct de l’ONU.

Le rapport évite d’utiliser le syntagme « le gouvernement mondiale », précisément car on éveillerait trop de suspicions, mais on parlera en échange de « la gouvernance mondiale ». Cette terminologie est en vision avec Jacque Attali, le conseiller du président français, Nicolas Sarkozy, « seulement un euphémisme pour désigner le gouvernement mondial ».

L’article de Financial Times conclu qu’ « un gouvernement mondial ne peut qu’apparaître seulement s’il est créé d’une manière antidémocratique, parce que jusqu'à maintenant la plupart des projets pour créer une institution supranational ont été bloqués par un référendum ». Ce que l’article ne dit pas néanmoins c’est le fait que l’Europe a créé un précédent, en bloquant l’organisation de référendums pour voter la nouvelle constitution de l’Europe, le Traité de Lisbonne.

Mihai Vasilescu

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