dimanche 31 octobre 2010

@ Fidel Castro: Al Qaeda est une invention

 

L’ex président de Cube, Fidel Castro: Al Qaeda est une invention de l’administration de Bush

Fidel Castro Al-Qaida est une invention de l’administration de Bush, pour mettre en application son plan. Ce groupement terroriste est né en fait dans le ventre de l’Empire, a affirmé l’ancien président de Cuba, Fidel Castro dans une interview publiée le 23 novembre.

Castro utilise le terme d’Empire pour désigner les USA. Al-Qaida est l’exemple typique de l’ennemi, que ceux qui ont le monopole du pouvoir utilisent à leur gré, pour justifier leurs actions. Ils ont fait de même au long de l’histoire, fabriquant des ennemis et des attaques fantôme, pour faciliter la mise en application de leur plan d’obtention de la domination du monde. 

Les Américains ont été trompés par leur gouvernement quant aux soi disant attaques terroristes de 2001. Le gouvernement américain s’est servi d’Al-Qaida comme prétexte pour mettre en application un plan élaboré bien avant la chute des Tours jumelles.

George Preda

samedi 30 octobre 2010

@ ILEA - SOA école de tortures

 

Des académies d’entraînement des forces de l’ordre public ou des écoles où l’on enseigne des techniques de tortures ?

En 2005, l’aide financière accordée à l’Amérique Latine par les États-Unis à des buts militaires a augmenté plus de 34 fois par rapport à l’année 2000. Grâce à d’important changement dans la stratégie américaine, les entraînements secrets pour le personnelle de l’armée et de la police des pays de l’Amérique latine ne sont plus effectués seulement aux États-Unis, à Fort Benning, mais aussi au niveau régional, à San Salvador.

Ici, il a été ouvert en 2005, une nouvelle école militaire de la chaîne ILEA (International Law Enforcement Academy). Les académies d’ILEA ont été crées en 1995, pendant l’administration Clinton, pour « combattre le trafic de drogue international, la criminalité et le terrorisme dans le monde entier». La première à avoir été construite est celle de Budapest, en Hongrie pour former les forces de l’ordre en Europe de l’Est. Par la suite, trois autres académies ont été crées, une à Roswell (au Nouveau Mexique, USA), une autre à Bangkok (en Thaïlande) et la dernière à Gaborone (à Botswana). La plus grande partie des dépenses est recouverte par le budget de l’État américain. L’académie de San Salvador vise à former chaque année pour toute l’Amérique latine, un peu près 1500 policiers, juges et procureur dans « des techniques de combat contre le terrorisme ».

Les déclarations sont contradictoires. La direction d’ILEA de San Salvador dit que le but de cette école est de transformer l’Amérique latine dans « un lieu sûr pour l’investissement et pour l’environnement des affaires ». Tandis que les professeurs ne sont pas seulement issus de l’ICE (Immigration and Customs Enforcement), de la DEA (Drug Enforcement Administration), mais aussi du FBI et des sociétés privées de sécurité telles que DynCorp International et Blackwater.

Cette école est comparée par les défenseurs des droits de l’homme à une police secrète. Le fait que la liste des candidats et des diplômés est strictement confidentielle, comme aussi le contenu des cours, a conduit à une multitude de comparaisons avec les sinistres écoles de SOA (School of the Americas). Suite aux investigations réalisées par le reporter Dana Priest, en 1996, il a été dévoilé que les écoles de SOA enseignent des techniques de torture. La journaliste entrée en possession d’un manuel de la SOA, dans lequel était décrit en détails les techniques de torture. Ses révélations ont été ultérieurement confirmées par une liste de diplômés de la SOA. Parmi eux, se trouvaient des noms des plus grands leaders sanglants des forces spéciales qui se « sont fait remarqués » le long du temps par des répressions violentes et sanglantes à quelques manifestations pacifiques.

Les craintes des défenseurs des droits de l’homme ont été confirmées lorsque le gouvernement américain a annoncé que le personnel de l’ILEA a l’immunité en face des lois des pays où il exerce ses activités, y compris lorsqu’il est accusé de crime contre l’humanité.

Plusieurs organisations ont fait des efforts pour déterminer ILEA à être plus transparente dans le contenu des cours et des manuels : Cuellar, IDHUCA et Freedom of Information Act (FOIA). Elles se sont à chaque fois heurtées à un refus de la part de l’académie. Le contenu de ces cours est néanmoins facile à anticiper, en analysant le comportement des forces de l’ordre en San Salvador, dont une partie d’environ 25% ont déjà suivi les cours de l’ILEA. Tous les rapports des organisations des défenses des droits de l’homme de la région (telles que Tutela Legal ou Salvadoran Human Rights Defense Office) ont enregistré au début de 2006 (un an après l’ouverture de l’ILEA au San Salvador) une augmentation sensible des actes de violence commis par les forces de l’ordre et les troupes spéciales sur la population. Elles ont remarqué aussi le fait que même si le but déclaré par ILEA est « d’assurer un environnement sûr pour les investissements et les affaires », le mode correct des actions des troupes spéciales sont basées spécialement sur la réprimande des militants pacifiques, la poursuite et la discréditation sur des potentielles dissidents et par la transformation des actions de protestations par des infractions graves, en les plaçant sous la législation anti-terroriste.

George Preda

@ APA complice de torture

 

L’association des psychologues américains, complice de torture de la CIA

Les prisonniers de guerres ou ceux considérés comme des terroristes sont dans des prisons de la CIA, comme celle de Guantanamo. Là-bas, ils sont soumis à des traitements et des interrogatoires brutaux, dans lesquels les facteurs de manipulation psychologique jouent un rôle important : plongé la tête dans l’eau froide jusqu'à quasiment la noyade, privation sensorielle, positionné et maintenu de force dans des positions inhumaines, privation de sommeil, de nourriture, d’eau ou l’interdiction d’autres fonctions biologique naturelle, humiliations et abus sexuelles, injection de substances psychotropes. C’est des APAtechniques utilisées de façon courante pour influencer, contrôler et désorienter les prisonniers, pour que ceux-ci déclarent ce que les enquêteurs leur dictent.

En mai 2008, le Département de la Justice américaine a publié un rapport condamnant les techniques d’interrogatoires utilisées par la CIA et par le Pentagone. Encore en 2005, on parle de l’implication des psychologues américains dans l’élaboration et l’application de ces traitements inhumains. L’Associations des Psychologues Américains (APA) a ouvert, par nécessité, une enquête. Après seulement deux jours, le Conseil éthique de psychologie et de sécurité national de l’APA a conclut que les psychologues en cause se sont impliqués vraiment dans cette démarche, mais cependant, ils ont joué un rôle valeureux et conforme à l’éthique professionnelle. Aucune autre détail n'a été offert. Seulement une année après, il s’est avéré que six des neuf membres qui avaient le droit de vote (suffisant pour avoir la majorité) provenaient du rand des psychologues qui travaillent dans l’armée et dans les services secrets, ayant des liens directs avec les interrogatoires de Guantanamo et autres lieux de tortures de la CIA.

Ainsi, il est apparut en fait que les psychologues, pas uniquement qu'ils ont participé aux procédures qui avaient choquées la planète entière, mais en plus, ils ont eu un rôle dans l’élaboration et la formation des enquêtes. Parmi ceux-ci, deux psychologues ont joués un rôle important : James Elmer Mitchell et Bruce Jessen. Tous les deux ont travaillé initialement dans le cadre du programme de Survie, Résistance et fugue (Survival, Evasion, Resistance, and Escape – SERE), qui entraîne des soldats américains, pour survivre en conditions de captivité dans le cas où ils tombent dans les mains de l’ennemi. Mitchell et Jessen ont repris ces techniques et les ont appliquées dans le sens inverse, pour déterminer les prisonniers arrivés dans les mains de l'armée américaine dans le cadre "de la guerre globale contre le terrorisme", de céder à la pression.

APA a environ 150 000 membres et est la plus importante association de psychologues du monde. À la différence de l’Association des Médecins Américains et l’Association des Psychiatres Américains qui en 2006, ont interdit aux membres de participer aux interrogatoires des prisonniers qualifiés de terroristes, l’APA a soutenu que l’implication des psychologues est absolument nécessaire pour empêcher des abus.

Le dr. Jean Maria Arrigo, un des trois membres civiles du Conseil d’éthique psychologique et de la sécurité nationale d’APA, qui a réalisé l’enquête, montre que la présence des psychologues est loin d’assurer l’équilibre et l’indépendance. Elle montre que le président de l’APA, Gérald Koocher, détient le contrôle sur les décisions du Conseil d’éthique et elle sait dés le début que six des neuf décidants font les jeux de la CIA. En plus, le cadre législatif des États-Unis définit la torture en des termes vagues et ne précise aucune limite quant à l’implication et la participation des psychologues à ces interrogatoires. L’objectif déclaré à l’APA est le progrès de la science de la psychologie pour promouvoir la santé, l’éducation et l’état de bien être de l’homme. Le rôle des psychologues en ce qui concerne les détenus ne devrait aucunement être celui d’imaginer de nouvelles techniques de torture. 

La direction du Conseil de l’association a refusé la demande initiale d’interdire aux membres de l’APA de participer aux interrogatoires abusifs des détenus. Beaucoup de psychologues ont protestés devant cette décision. Parmi cela, on compte aussi le dr. Steven Reisner, membre de la Coalition pour l’Éthique de l’APA. Celui-ci a directement demandé les membres de la direction du Conseil de préciser la raison pour laquelle ils refusent d'accepter un moratoire qui représente la conviction majoritaire des membres de l'APA.

Finalement, au début de septembre 2008, après de nombreuses pressions et protestations des membres, la direction du Conseil de l’APA a décidé d’organiser une assemblée générale, exprimant ainsi par vote l’opinion en ce qui concerne l’implication dans les interrogatoires des détenus des prisons de la CIA. Une écrasante majorité des membres de l’APA ont voté pour interdire la participation des psychologues aux actions déshumanisantes et non-conformes aux objectifs et à leur éthique professionnelle.

George Preda

 

mercredi 27 octobre 2010

@ Pacifistes = Terrorisme

 

Les protestations pacifiques contre la privatisation de l’eau au Salvador sanctionnées comme des actes de terrorisme

Au mois de juillet 2007, la police du Salvador a réprimé avec violence les protestations pacifiques organisées contre la privatisation de leurs ressources et leurs réseaux de distribution d’eau courante. 14 personnes ont été arrêtées puis par surprises accusées, d’actes de terrorisme. Le Salvador est le seul pays de l’Amérique du Sud qui a adopté une loi contre le terrorisme, une copie fidèle du controversé « Patriot Act » des États-unis.are you

Les organisations de défense des droits de l’homme ont condamné cette mesure, en montrant que l’action de protester pour avoir de l’eau à un prix acceptable cela ne peut pas être considérée comme un acte de terrorisme. La communauté de Santa Eduviges a demandé que leur système d’eau soit re-nationalisé, dans des conditions dans lesquels le parti étant au pouvoir envisage d’imposer une loi pour que toutes les sources du Salvador soient privatisées. La Loi Générale de l’Eau (General Water Law) prévoit que l’administration de l’eau passe du contrôle national au contrôle municipal, et ensuite les autorités locales cèdent l’eau de source et le système de distribution à des sociétés privées, sur une période de minimum de 50 ans.

L’organisation des travailleurs de l’Administration Nationale de l’Eau se trouvant à la base des protestations accuse le gouvernement de mener une campagne pour réaliser un boycott financier, par des réductions massives du budget, de cette institution d’État. Elle a parlé aussi de pressions médiatiques pour donner à l’opinion publique l’impression que la privatisation est justifiée et absolument nécessaire. L’organisation montre que, dans les conditions de privatisation totale, 40% de la population risque de rester sans eau, parce qu’elle ne pourra pas se permettre de payer.

De telles tentatives ont été faites aussi dans d’autres pays d’Amérique latine. Le cas le plus connu est celui de Cochabamba, en Bolivie, où la Banque Mondiale a conditionné d’accorder des emprunts par la privatisation des sources d’eau. La gestion de l’eau est arrivée ainsi aux mains de la méga corporation Betchel, qui a conduit à une augmentation de 200% du prix. Finalement, la compagnie a été forcée par la population de quitter le pays, et le système de distribution d’eau est revenu de nouveau sous le contrôle public.

Après l’échec en Bolivie, la Banque Mondiale a été plus prudente. Elle n’a pas changée de pratique, mais seulement, elle a pris soin d’utiliser d’autres termes : « concession », « décentralisation » ou « participation du secteur privé ».

Après 26 jours de détention abusive, les 14 manifestants accusés de terrorisme ont été mis en liberté conditionnelle, par la pression de l’organisme de défense des droits de l’homme. Ils ont reçu ainsi une interdiction de ne pas quitter le pays pendant 7 mois. Finalement, l’accusation d’acte de terrorisme a été complètement retirée. Les Mass médias n’ont pas donné autant d’importance à cet ultime évènement.

« Cela a été une expérience extrêmement dure », a déclaré l’une des 14 personnes arrêtées. « Je n'aurais jamais imaginé que je pourrais arriver dans une prison en temps de paix et sans avoir commis une seule infraction. De telles arrestations font parties d’un plan du gouvernement pour diaboliser les mouvements de protestations et pour aussi intimider les gens. »

Les même points de vue est partagé par Pedro Juan Hernandez, professeur d’économie à l’Université du Salvador et militant pour les droits de l’homme : « L’objectif de cette loi n’a jamais été la lutte contre le terrorisme, pour que dans notre pays nous n’avons eu aucun acte de terrorisme. L’objectif est de transformer les mouvements sociaux de protestation en quelque chose de criminel et d’emprisonner les leaders à tous prix. Jusqu‘à maintenant au Salvador, on a protesté pour l’accès libre à l’eau, à la santé et à l’éducation, maintenant il faudra que l’on organise des actions pour que notre droit à manifester soit respecté.

Mihai Vasilescu