lundi 27 septembre 2010

@ Des virus comme additifs alimentaires

 

La FDA approuve pour la première fois l’utilisation des virus comme additifs alimentaires

La FDA a annoncé au milieu de l’année 2006, l’approbation d’un additif alimentaire antimicrobien, qui contient un mélange de virus bactériophages. « La décision prise par la FDA est la première autorisation pour l’utilisation des virus comme additifs dans les aliments », dit Andrew Zajac, du Bureau de la Sécurité des Additifs Alimentaires au FDA. «Le “cocktail” approuvé contient 6 virus et il se pulvérise sur la viande prêt à couper et sur les préparations de viande, FDA pour tuer les microbes qui font tombés malades 100 personnes chaque année », a précisé John Vazzana, le président et le chef exécutif de la compagnie Intralixx, qui a découvert cet additif.

La FDA a déclaré que les virus bactériophages sont spécialement faits pour détruire la trace de la Lysteria Monocitogene Bacterium. La bactérie peut produire une infection grave nommée la listériose, du moins aux femmes enceintes, aux nouveau-nés et aux adultes avec un système immunitaire faible. Conforme aux statistiques, le Centre Fédérale de Contrôle et de Prévention au Maladie (CDC), estime qu’aux États-Unis, 2500 personnes tombent gravement malades dont 500 qui décèdent par an par la Listéria.

Le Bureau de la Sécurité des Additifs des Aliments a justifié que les plats préparés à l’avance à base de viande, qui n’ont pas besoin d’être cuisinés ou d’être réchauffés, sont spécialement vulnérables à la Listéria, puisqu’ils ne sont plus soumis au processus thermique de destruction des bactéries nocives. De même, la FDA a motivé que le produit bactériophage viral détruit seulement les germes de la Listéria, et non pas les cellules humaines ou végétales.

Cependant, les consommateurs ne savent pas quels sont les produits de viande traités avec cet additif contenant un mélange de virus et quels ne sont pas. La FDA reconnaît que l’additif viral pourrait contenir des résidus toxiques de la bactérie, mais les expériences n’ont mis en évidence aucun résidu toxique, qui « toutefois, en étant en petite quantité, ne mettrait pas la santé en danger ». La compagnie Intralixx, basée à Baltimore aux États-Unis, a envoyé en 2002 à l’agence FDA, une demande d’approbation pour l’utilisation des virus comme additifs. Alors, Intralixx a vendu la licence de l’additif à une compagne multinationale, qui à l’intention de la commercialiser dans le monde entier.

Gregorian Bivolaru

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