jeudi 23 septembre 2010

@ OGM – Oseille Garantie Masse

 

Le premier ministre britannique propose l’utilisation des organismes génétiquement modifiés en tant que solution pour la résolution de la crise mondiale

babouse

 Au mois d’octobre 2008, le premier ministre britannique, Gordon Brown a envoyé une lettre au secrétaire général de l’ONU, aux représentants du Fond Monétaire International et à la Banque Mondiale, aussi qu’au premier ministre du Japon, pays qui détient la présidence de G8. Dans cette lettre, Gordon Brown propose un plan de résolution de l’actuelle crise financière mondiale. Parmi ces solutions se trouve aussi la culture à large échelle des organismes génétiquement modifiés (OGM).

La presse corporatiste a déjà démarré une campagne de promotion de cette idée à travers de titres genre Les organismes génétiquement modifiés pourraient contrecarrer l’augmentation des prix des aliments ou Les organismes génétiquement modifiés, la seule solution pour combattre la famine. Un article de propagande publié en Roumanie affirme: Dans les conditions où plus de la moitié des produits agricoles importés par les européens du Nouveau Monde sont génétiquement modifiés, les spécialistes dans le domaine alimentaire soutiennent qu’il est inutile que la population se demande si les OGM sont bons ou non, parce qu’ils font déjà partie de notre vie.

Dans la note d’explication de sa proposition, Gordon Brown présente l’idée de la culture et de la consommation d’organismes génétiquement modifiés comme étant une nécessité dictée par la crise financière globale. Le pouvoir d’achat des consommateurs a sensiblement baissé, soutient-il. Mais c’est toujours lui qui affirme plus loin que dans les pays développés la consommation a atteint des cotes très hautes. D’autre part, les produits alimentaires classiques ont des prix de plus en plus grands. La population du globe a augmenté les dernières décennies. La quantité et la qualité de la production agricole sont affectées par les modifications climatiques et par la réduction des surfaces de blé et de maïs, par la culture des plantes nécessaires à la production de biocombustible qui remplace le pétrole. Les aliments génétiquement modifiés sont bien moins chers et plus profitables que ceux naturels.

Les firmes américaines, au top desquels se trouve la compagne Monsanto réalisent un intense lobby en Europe pour vendre ici leurs produits. Les organisations de protection du milieu parlent même d’un nouvel type de pollution – la pollution génétique – du fait que les nouvelles espèces, une fois lancées dans la nature infestent les organismes existants.

La Commission Européenne a autorisé jusqu’à présent l’utilisation sur le territoire des États membres de cinq organismes génétiquement modifiés : trois types de maïs, un de betterave et un de soja.

Du fait que les pays de l’UE sont obligés par les engagements signés d’appliquer les directifs de l’Union, et les lois européennes sont prioritaires en rapport avec celles nationales, on peut s’attendre à ce que ces organismes soient introduits en Roumanie aussi, par simple obédience envers les directifs tracés du Centre.

Mihai Vasilescu

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire